L’utilisation en extérieur d’un drone est considérée comme une activité aérienne et relève donc de la règlementation applicable à l’aviation civile.

En France, les demandes d’autorisations nécessaires au vol se font en fonction de la situation géographique et du scénario de vol. Trois autorités majeures coexistent : la DGAC (Direction Générale de l’Aviation Civile), les préfectures ainsi que tout aérodrome français.
Le télépilote est responsable de l’application des règles de l’air à la conduite de son drone.

A réception de la demande client, Skunati analyse l’opération afin d’accomplir les différentes démarches obligatoires et prend connaissance de tous les renseignements disponibles utiles avant d’entreprendre le vol.

Si le lieu de la prestation se trouve à moins de 150 mètres d’une agglomération ou d’un rassemblement de personnes, il est obligatoire de demander l’autorisation à la préfecture concernée sous forme de dossier, plus ou moins complexe.

La France est un pays qui exerce une grande activité aéronautique. Pour une circulation fluide et surtout pour la sécurité de tous, la demande de protocole avec un aérodrome est obligatoire si la zone de vol se trouve sous son autorité.

Toujours suivant le lieu de l’opération, d’autres autorisations peuvent être demandés, comme auprès du ministère des armées, des gestionnaires des zones Natura 2000, des voies express, etc..

Globalement, les demandes d’autorisations doivent être envoyées au plus tard une semaine avant la mission. Par confort d’organisation tant pour le client que nos équipes, nous recommandons des délais préalables aux missions de l’ordre de 3 semaines.
Néanmoins, en journée aéronautique (de 30 min avant le lever du soleil à 30 min après son coucher), si le vol s’effectue à plus de 120 mètres de hauteur ou 15 mètres au-dessus d’un obstacle artificiel de plus de 105 mètres de hauteur, il sera alors soumis à l’accord préalable des comités régionaux de gestion de l’espace aérien (la DSAC) avec délai préalable de plus de 1 mois. De même de nuit, pour des hauteurs supérieures à 50 m.

Une fois les autorisations reçues, le vol est conforme à la réglementation et peut donc être accompli.

La réglementation change d’un pays à un autre, il peut être à la fois très simple de voler à l’étranger comme très compliqué. Chaque pays dicte ses propres règles. S’adapter à la réglementation d’un autre pays fait partie des challenges quotidiens de Skunati que nous aimons relever. Bientôt, il sera plus simple de voler en Europe grâce à la nouvelle loi européenne qui applique une même réglementation à tous les pays européens qui auront signés le décret.

En attendant, il existe une cadre Européen permettant les vols hors agglomération ou zones contrôlées.

Hors Europe, c’est au cas par cas, il convient d’étudier les conditions pour chaque mission.

Avant d’entreprendre un vol, le télépilote applique l’étude attentive des bulletins et prévisions météorologiques disponibles. Il faut être conscient que des facteurs météorologiques imprévisibles peuvent localement survenir et perturber la prestation. On différencie la réduction de la visibilité due aux précipitations (pluie, neige et bruine) de la réduction de la visibilité par des phénomènes obscurcissants (brume, brouillard, fumée). En outre, les précipitations sont dangereuses pour l’intégrité électronique des aéronefs, il convient donc de poser le drone dès les premières précipitations, sous peine de subir des dysfonctionnements inopinés pouvant conduire jusqu’au crash du drone.
Le vent est un second obstacle météorologique majeur de vol. Il est difficile de l’appréhender et surtout à différentes altitudes, même si généralement il sera périlleux de voler avec un vent constant supérieur à 45km/h ou des rafales de plus de 60km/h.
Le télépilote décide en dernier ressort de l’utilisation du drone, dans la mesure où il est tenu d’en garder le commandement en toutes circonstances.

La photographie aérienne peut être réalisée par différents moyens, le drone en étant le plus aisé. Nous réalisons tout type de prise de vue aérienne, dont la photographie avec une variété de capteurs et optiques.

Nos opérateurs peuvent aussi bien intervenir en autonomie sur un site ou auprès client final, qu’en exécution sous la directive de votre équipe de tournage/réalisation. Notre véritable expérience en tournages de tous type (long métrage, documentaire, publicité, clip, reportage, live, institutionnel…) nous permet un dialogue fluide et une compréhension fine de vos attentes sur une très large typologie de projets.

Nous ne laissons aucune place aux mauvaises surprises : notre matériel est systématiquement vérifié, et redondé : à minima, deux packs de tournage complets sont déployés pour parer à toute éventualité. Il nous arrive parfois, selon la prise de risque envisagée, ou même dès lors que notre parc matériel disponible le permet, de prendre une troisième unité de spare (de remplacement).

La plupart du temps, les images vont sont fournies lors du tournage, ou directement à son issue. Selon le format et le support d’enregistrement, une copie des fichiers média peut prendre de 5 minutes à plus d’une heure. Auquel cas une fourniture ultérieure est planifiée.
Soit par transfert internet si votre connection vous le permet, soit par coursier, voie postale ou autre.

Selon le matériel utilisé, il peut être nécessaire de traiter préalablement les médias (ex : stabilisation de plans vidéo dynamiques en FPV) ou de les transcoder.
Lors de tournage FPV, généralement nos opérateurs sont équipés de macbook pro leur permettant de stabiliser et exporter sur place les plans. Cette étape est inclue d’office dans la prestation.
Par ailleurs, pour augmenter la plage dynamique de nos prises de vue, nous tournons généralement en « log » (courbe de gamma logarithmique) afin de laisser toute la latitude de correction colorimétrique souhaitée, en post-production. Si vous n’avez pas les outils, ou compétences, pour étalonner ces rushes bruts, nous pouvons nous charger de cette tâche complémentaire.